Bilan de compétences à Lyon : faites le point sur votre carrière professionnelle 

Le financement se fait majoritairement via le CPF (Compte Personnel de Formation), ce qui évite une dépense personnelle. En 2023, près de 9 bénéficiaires sur 10 ont utilisé leur CPF pour payer leur bilan. Le coût d’un bilan de compétences peut varier (en moyenne de 1 500€ jusqu’à 3 000€, selon le programme, sa durée d’accompagnement, son objectif etc), mais grâce au CPF cette somme est prise en charge par les fonds de formation.

D’autres financements sont possibles : l’employeur peut le prendre en charge dans le cadre du plan de développement des compétences ou d’un plan social, Pôle emploi ou l’Agefiph peuvent financer pour les demandeurs d’emploi ou travailleurs handicapés, etc.

L’autofinancement existe (environ 5 % des cas) mais la plupart du temps il n’y a pas de reste à payer pour le bénéficiaire.

Non, pas si vous le réalisez sur votre temps libre. Si vous mobilisez votre CPF hors temps de travail, l’employeur n’a pas à être informé de votre démarche. Le bilan est alors effectué en toute confidentialité en dehors des heures de travail. 

En revanche, si vous souhaitez le faire sur votre temps de travail (par exemple quelques heures par semaine sur vos horaires habituels), vous devrez demander une autorisation à votre employeur, car cela constitue une absence rémunérée pour formation. Dans ce cas, une convention tripartite est signée (vous, l’employeur, le prestataire) pour cadrer la démarche.

Quoi qu’il en soit, la confidentialité des résultats est garantie : les conclusions du bilan ne sont communiquées à personne sans votre consentement, pas même à votre employeur. D’ailleurs, beaucoup de salariés choisissent de ne pas évoquer leur bilan de compétences en cours à leur hiérarchie (en 2023, 60 % des bénéficiaires n’en ont pas parlé à leur employeur par crainte de la réaction)

La durée est généralement de 2 à 3 mois du début à la fin. En termes d’heures effectives, la loi fixe un maximum de 24 heures, et impose souvent un minimum d’environ 16 heures. Ces heures comprennent les entretiens avec le consultant (souvent une douzaine d’heures réparties en plusieurs séances) et du temps de travail personnel (réflexion, passation de tests, recherches).

Les rendez-vous peuvent être hebdomadaires ou bi-mensuels selon les agendas. Il est possible de moduler la durée : certains bilans “accélérés” se font en 4-6 semaines, d’autres s’étalent sur plus de 4 mois, en fonction de la disponibilité de la personne et de la profondeur des explorations nécessaires.

La flexibilité est généralement de mise, METOD s’adaptant aux contraintes du bénéficiaire (horaires, à distance ou en présentiel, etc.).

Le bilan de compétences se déroule via une série d’entretiens individuels avec un consultant spécialisé, complétés par du travail personnel guidé. Lors des séances, le consultant utilise différentes méthodes : entretien d’écoute active, questionnements sur le parcours et les envies, tests d’orientation ou de personnalité, éventuellement des questionnaires d’intérêts professionnels, des outils d’auto-évaluation, etc.

On explore les expériences passées pour en dégager les compétences potentielles, on examine les motivations profondes (qu’est-ce qui plaît ou déplaît dans telle activité), on brainstorme sur des métiers envisageables, puis on confronte ces idées à la réalité du marché (en faisant par exemple faire des recherches métier au bénéficiaire, ou des enquêtes métiers).

La démarche suit 3 phases réglementaires ce qui garantit un parcours complet, de l’analyse de la demande initiale jusqu’à l’élaboration d’un plan d’action final :

• Phase préliminaire – Il s’agit de confirmer l’engagement du participant et de définir ses besoins. Le conseiller présente la démarche, précise les conditions de déroulement et collecte les attentes du bénéficiaire. C’est une phase d’accueil et de clarification de la demande.
• Phase d’investigation – Cœur du bilan, elle consiste à analyser en profondeur les compétences, aptitudes, valeurs, motivations, personnalité et pistes professionnelles du candidat. À l’aide d’entretiens, de tests ou d’exercices, le bénéficiaire explore ses motivations, identifie ses compétences clés (techniques, transversales, personnelles) et envisage des possibilités d’évolution ou de reconversion professionnelle. Cette étape peut inclure des recherches sur les métiers envisageables, des mises en situation, etc.
• Phase de conclusion – Au cours d’entretiens de synthèse, le bénéficiaire prend connaissance des résultats détaillés de l’investigation et travaille avec le consultant à élaborer un plan d’action. Il s’agit de recenser les conditions de réussite du projet professionnel identifié (ou des alternatives), de planifier les étapes à venir (formations à suivre, démarches réseau, validation du projet…) et de finaliser un document de synthèse. Ce document récapitule les compétences du bénéficiaire, ses objectifs professionnels et les recommandations pour atteindre son projet. Il est remis en main propre et ne sera communiqué à personne d’autre sans son consentement.

Entre les séances, le bénéficiaire aura des “devoirs” ou réflexions à mener (remplir des fiches sur ses réalisations, investiguer tel secteur, passer un test en ligne…). Tout est personnalisé en fonction de la situation de chacun. En fin de bilan, un document de synthèse vous est remis, résumant vos atouts et votre projet.

Oui, à condition de s’y investir sincèrement !

Un bilan de compétences bien conduit apporte une clarification et une prise de recul précieuse. Selon une enquête récemment menée sur nos clients, 96 % des participants estiment que le bilan a eu un impact positif sur leur situation professionnelle.

En sortant du bilan, vous aurez généralement : une meilleure connaissance de vous-même (vos points forts, vos axes de développement, vos intérêts), un ou deux projets professionnels concrets définis (par exemple : “je vise tel métier dans tel secteur, et pour cela je vais suivre telle formation”), et un plan d’actions pour les mois à venir.

Beaucoup de bénéficiaires voient des aboutissements tangibles : près de la moitié ont changé de métier ou de poste suite à leur bilan selon l’enquête (44,7 % ont changé de métier, dont une partie en changeant d’entreprise). D’autres ont évolué dans leur poste actuel avec succès (20 % ont obtenu une évolution de carrière interne), ou se sont lancés en indépendant.

Bien sûr, le bilan n’est pas une baguette magique : il n’offre pas directement un nouvel emploi, mais il vous équipe pour atteindre vos objectifs professionnels. Il en résulte souvent un regain de confiance et de motivation.

En un mot, c’est un investissement sur soi qui porte ses fruits en permettant de (re)définir une trajectoire professionnelle épanouissante.